Qu’est-ce que le stage d’hygiène alimentaire ?
Il s’agit d’une nouveauté dans le monde de la restauration puisque ce stage est uniquement obligatoire depuis 2012. Ainsi, chaque établissement doit au moins pouvoir compter dans ses rangs une personne ayant passé ce stage pour être en accord avec la loi. Le but, c’est évidemment d’éviter tout incident regrettable au niveau de l’hygiène alimentaire.
Qu’est-ce que le permis d’exploitation ?
Avant de pouvoir vendre de l’alcool et de faire fonctionner son restaurant, une étape demeure indispensable : l’obtention du permis d’exploitation. Sans ce permis, la licence est en effet parfaitement inutile pour le restaurateur. Ce permis peut être délivré soit par des organes indépendants agréés par l’Etat, soit par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux.
Quelles sont les différentes licences permettant de vendre l’alcool dans un restaurant ?
Il existe aujourd’hui 3 types de licence (on en trouvait 4 dans le passé, mais la licence 1 a été supprimée pour plus de clarté et de simplicité).
- La première est la licence 2 : celle-ci permet au restaurateur de proposer de l’alcool à moins de 3° à ses clients lorsqu’ils prennent un plat.
- La seconde licence – la licence 3 – est communément appelée la licence petite restauration. Elle permet de vendre des boissons contenant jusqu’à 18° d’alcool, ce qui permet notamment de vendre du vin à table.
- Enfin, la dernière licence est aussi la plus complète : il s’agit de la licence 4, qui permet de vendre tous types d’alcools pour un restaurant, que ce soit de la bière, du vin, du whisky, etc..
Comment faire pour vendre de l’alcool dans un restaurant ?
Si l’alcool n’est pas l’argument premier d’un restaurant, il demeure très difficile d’imaginer un lieu de restauration collective dans lequel on ne pourrait déguster un verre de vin avec son plat ou un verre de champagne pour fêter un anniversaire. Pour cela, il existe des « licences », qui jouent le rôle d’autorisations à vendre de l’alcool. On dénombre aujourd’hui 3 licences différentes. La première est la licence 2.
Elle permet de vendre de l’alcool au sens strictement minimum du terme : seule la vente de jus de fruits fermentés dont la teneur en alcool est inférieure à 3° est autorisée avec cette licence. La licence 3 est plus intéressante pour les futurs restaurateurs : en effet, elle prévoit la vente de boissons dont la teneur en alcool n’excède pas les 18°, ce qui permet déjà de vendre du vin, des spiritueux ou de la bière. Enfin, il existe une dernière licence, la licence 4. Celle-ci est davantage orientée bar, dans le sens où l’ensemble des alcools répertorié est disponible à la vente.
Posséder une licence, est-ce bien suffisant ?
Les préfectures ne délivrent plus depuis plus de 20 ans ces précieuses licences. Pour en obtenir une, il est donc obligatoire d’en racheter une déjà en activité. Pour cela, il est possible de trouver un commerçant qui souhaite s’en débarrasser, puis négocier avec lui un prix pour la licence en question.
Comment assurer les règles d’hygiène alimentaire de base ?
Cette question prend de plus en plus d’épaisseur au fil des ans. En effet, la réglementation française ne cesse de se renforcer sur ce point. Aujourd’hui, il est impensable de ne pas avoir les bases en hygiène alimentaire avant d’ouvrir son restaurant.
Dans un objectif de sécurité alimentaire, l’Etat a même mis en place un stage obligatoire de formation à l’hygiène alimentaire. Pour avoir le droit d’ouvrir, un restaurant doit nécessairement posséder dans ses rangs un membre qui ait suivi et réussi ce stage. Ce membre ne doit pas être forcément le manager du restaurant. Sans la certification de ce stage, il est impossible de lancer son restaurant aujourd’hui en France.
Qu’est-ce que le stage d’hygiène alimentaire ?
Il s’agit d’une nouveauté dans le monde de la restauration puisque ce stage est uniquement obligatoire depuis 2012. Ainsi, chaque établissement doit au moins pouvoir compter dans ses rangs une personne ayant passé ce stage pour être en accord avec la loi. Le but, c’est évidemment d’éviter tout incident regrettable au niveau de l’hygiène alimentaire.